Madame la sénatrice Blatrix Contat, vous avez posé de nombreuses questions, et je vais essayer d’y répondre au mieux. Je vous remercie d’éclairer l’enjeu de l’industrie et je me réjouis de voir qu’il est très largement partagé sur ces travées.
Depuis le début du quinquennat, le Président de la République a fait de la reconquête industrielle un de ses marqueurs économiques. Il était temps ! La France a en effet détruit un million d’emplois industriels entre 2000 et 2016.
Je rappelle que nous avons recréé de l’emploi industriel en 2017, 2018 et 2019. Ces créations d’emplois ne sont pas le fruit du hasard. Elles résultent de politiques déterminées et efficaces en matière de fiscalité, de droit du travail, de simplification administrative et d’innovation, pour ne citer que ces quelques chapitres. Ces politiques sont aujourd’hui poursuivies et renforcées au travers du plan de relance. Nous avons voulu, avec le Président de la République, le Premier ministre et Bruno Le Maire, faire de l’industrie l’une des priorités du plan de relance : sur 100 milliards d’euros, 35 milliards d’euros y sont consacrés. Et évidemment, madame la sénatrice, des contreparties sont prévues.
Lorsque nous baissons les impôts de production, nous facilitons l’investissement des entreprises qui produisent, emploient des salariés et investissent en France. Nous n’accompagnons pas les délocalisations, car une entreprise qui délocalise ne paye pas d’impôts de production.
Nous accompagnons également la modernisation des entreprises et la relocalisation de la production. En trois mois, 800 entreprises industrielles ont été accompagnées à hauteur de 800 millions d’euros pour financer des projets concrets, avec l’obligation de rembourser si elles ne les exécutent pas. Nous allons également accompagner 6 500 entreprises dans la numérisation de leur production.
C’est ainsi, en agissant concrètement pour les entreprises industrielles et leurs salariés, que nous défendrons et recréerons les emplois industriels.