Madame la sénatrice, au sujet du processus de contractualisation et de déploiement des conseillers numériques, je vous réponds sans détour : une fois que la collectivité aura candidaté, nous nous adapterons.
La durée de quinze jours a effectivement été évoquée, car notre volonté est d’aller assez vite pour que, dès le début de l’année prochaine, des conseillers numériques soient sur le terrain.
Vous l’avez rappelé, nous prévoyons 350 heures de formation pour faire de ces médiateurs numériques une véritable profession. Il faut prendre en compte le temps nécessaire pour conventionner, recruter et assurer cette formation et, en parallèle, il ne faut pas trop désespérer Billancourt ! §Mais, bien entendu, nous n’allons pas laisser de côté telle ou telle collectivité s’il lui faut quinze jours supplémentaires. J’y insiste, nous voulons avancer et nous saurons nous adapter le moment venu.
Vous évoquez également la pérennité de cet engagement, au-delà des 250 millions d’euros mobilisés sur deux ans. Nous en sommes pleinement conscients : le problème de l’illectronisme n’aura pas disparu dans deux ans, malgré cet important effort d’investissement consenti par l’État.
La pérennisation de ces emplois, ou en tout cas la pérennité de cette action, doit donc être envisagée. Vous avez raison de soulever la question. Toutefois, comme je l’ai dit aux représentants des associations de collectivités, il me semble préférable de prendre le problème dans l’autre sens.
Il y a quatre ans, 350 000 euros étaient alloués à l’inclusion numérique. Aujourd’hui, ces financements atteignent 250 millions d’euros. Pour l’heure, faisons en sorte que les conseillers numériques arrivent sur le terrain ; ma priorité est de déployer ces professionnels, pour que la politique d’inclusion numérique passe à une autre échelle !