Concernant les nanoparticules, il faut insister sur le fait qu'il s'agit de particules de lipides, biodégradables contrairement à d'autres nanoparticules.
Connaissant bien ce problème, l'idée qu'un pays comme la Chine développe une arme biologique et en même temps un vaccin pour protéger sa propre population (qui compte en l'occurrence quelque 1,4 milliard de personnes) me paraît impossible, car très difficile à mettre en oeuvre. Il est probable que ce virus soit issu d'une contamination naturelle, dont l'hôte intermédiaire n'est certainement pas le pangolin, mais un autre mammifère que l'on n'est pas parvenu à isoler, contrairement aux deux précédentes épidémies de SARS et de MERS où l'on avait réussi à identifier le virus chez un hôte intermédiaire. Jusqu'ici un tel scénario n'a jamais été envisagé dans l'histoire des armes biologiques.