Je voudrais tout d'abord remercier nos deux présidents Catherine Deroche et Laurent Lafon pour l'organisation de cette table ronde.
L'expertise collective de l'Inserm souligne une nouvelle fois l'importance du sport-santé. Ce rapport va très loin, sur la base d'études scientifiques poussées. Ses auteurs affirment même que l'activité physique devrait être prescrite en amont des traitements médicaux de certaines pathologies. Je suis donc très heureux de cette audition commune avec nos collègues de la commission des affaires sociales, car trop souvent l'activité physique est considérée comme un « plus » et non comme une thérapie réelle, parfois plus efficace que les thérapies médicamenteuses. On ne peut que regretter que les recommandations audacieuses de ce rapport ne soient finalement pas suivies d'effet.
Que pensez-vous de la stratégie nationale sport-santé ? Selon vous, si une seule décision devait être prise pour promouvoir l'activité physique sur ordonnance, quelle serait-elle ? Enfin, certaines pathologies devraient-elles être prioritaires pour le déploiement du sport sur ordonnance ?