Cette expertise collective se base sur la littérature scientifique. S'il y avait une seule mesure à prendre, permettez-moi de revêtir ma casquette « Inserm » pour vous dire qu'il faut continuer de promouvoir la recherche. Il y a encore beaucoup de choses à faire, notamment en biologie moléculaire. Nous commençons à suivre quelques pistes sur les mécanismes en jeu, sur la détermination de l'activité la mieux adaptée à la personne et à sa pathologie... Je pense également au rôle de l'activité physique dans le traitement des maladies chroniques - il s'agit alors d'un traitement à vie : le jour où la personne arrête, les effets bénéfiques disparaissent plus ou moins vite. Des recherches importantes restent à mener. Nous avons bon espoir : plus de dix projets sur l'activité physique adaptée ont été déposés à l'Agence nationale de la recherche (ANR) et sont en cours d'évaluation.
Par ailleurs, je pense également que le remboursement permettrait très probablement d'améliorer grandement les choses, même si nous n'avons pas traité cette question dans notre analyse.