Intervention de Albert Scemama

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 20 janvier 2021 à 9h35
Sport et santé — Audition du dr albert scemama chef de projet au service évaluation de la pertinence des soins et amélioration des pratiques et des parcours de la haute autorité de santé de M. Matthieu Schuler directeur de l'évaluation des risques et de Mme Irène Margaritis chef de l'unité évaluation des risques liés à la nutrition de l'anses du dr alain frey médecin du sport et urgentiste président de la société française de traumatologie du sport et de Mme Christèle Gautier cheffe de projet stratégie nationale sport-santé au ministère des sports

Albert Scemama, chef de projet au service évaluation de la pertinence des soins et amélioration des pratiques et des parcours de la HAS :

Pourquoi une politique d'activité physique sur ordonnance ? Je n'ai pas de chiffres pour la France, mais la politique « Suède en mouvement » de 2001 a montré que le médecin permet d'atteindre des populations qui ne seraient pas atteintes par des politiques classiques, et que l'ordonnance elle-même est un facteur de motivation important. Les Suédois ont fait une étude en 2017 qui a montré qu'ils étaient capables, avec cette politique d'activité physique sur ordonnance, d'augmenter le niveau d'activité physique de 50 % en six mois, avec une observance de 65 % à six mois, soit l'équivalent d'un traitement médicamenteux. La HAS développe aussi ce type de prescription. Pour le diabète de type 2, notamment, l'activité physique sera l'un des traitements principaux.

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