Madame la sénatrice, vous avez raison, et le Gouvernement l’a dit dès le départ : la stratégie vaccinale et le rythme de la vaccination de nos concitoyens dépendent effectivement du flux de doses disponibles.
Je vous rappelle d’ailleurs que cette stratégie et ce rythme ont été déterminés sur la base des recommandations de la Haute Autorité de santé, au regard de la vulnérabilité au virus des différentes populations ; d’où une campagne lancée auprès de nos concitoyens qui résident dans des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, les Ehpad, et, depuis lundi dernier, auprès de ceux qui ont plus de 75 ans ou qui présentent une pathologie lourde.
Le Gouvernement l’a dit dès le départ, et c’est sur cette base-là – je le redis sans aucune volonté de polémique – que les informations relatives au nombre de doses disponibles par territoire, par commune, par centre, ont été transmises aux autorités locales, lesquelles, d’ailleurs, diffèrent de l’État.
Vous avez raison de le rappeler, 56 % de nos concitoyens veulent désormais se faire vacciner ; on pourrait dire que la vaccination est victime de son succès.
Nous devons collectivement nous en réjouir : c’est quatorze points de plus qu’à la fin du mois de décembre dernier. À ce jour – je l’ai dit tout à l’heure –, 585 000 de nos concitoyens ont été vaccinés, dont 100 000 pour la seule journée d’hier, et 2 millions de rendez-vous sont d’ores et déjà pris, avec une visibilité sur les quatre prochaines semaines.
Régulièrement, dès que de nouveaux stocks de vaccin arrivent, comme cela a été le cas récemment, les autorités partagent avec les élus et avec les autorités déconcentrées les doses disponibles, afin que nos concitoyens puissent prendre rendez-vous et se faire vacciner.
Oui, vous avez raison : les choses sont parfois complexes. Mme la sénatrice, tout à l’heure, donnait l’exemple de sa mère. Ma propre mère, qui a plus de 80 ans, a été elle aussi confrontée à cette difficulté, et c’est son fils qui l’a aidé à prendre rendez-vous.