Plusieurs études, comme celles de l’économiste Esther Duflo, tendent à réfuter cette idée, qui reste pourtant fortement ancrée dans les esprits, comme l’ont montré nos débats en commission. Il faut donc renouveler notre regard, ou du moins nous appuyer sur ces travaux. Dans cette perspective, ce dispositif permettrait de préserver, en cas de difficulté, la capacité des jeunes adultes à s’émanciper et à s’insérer dans la société.
La commission des affaires sociales n’a pas adopté cette proposition de loi. À titre personnel, j’y suis toutefois favorable, car je considère que la solidarité nationale ne doit pas laisser nos jeunes de côté.