Intervention de Rémy Pointereau

Délégation aux Collectivités territoriales et à la décentralisation — Réunion du 26 novembre 2020 : 1ère réunion
Table ronde sur la gouvernance de la métropole du grand paris

Photo de Rémy PointereauRémy Pointereau :

Merci. J'ai été très intéressé par ce que nous ont dit madame la maire de Paris, madame la présidente de la région et monsieur le président de la métropole. Vu de la province et des départements ruraux comme le mien, on a l'impression qu'il existe comme une anomalie dans la région parisienne. Ou alors c'est peut-être chez nous qu'il existe une anomalie. Je me souviens que l'État nous a « tordu le bras » pour faire des agglomérations dans nos départements ruraux, où on a concentré la richesse sur un territoire défini. On y a mis beaucoup de compétences et, aujourd'hui, les maires ne pèsent plus rien. On a même voulu prendre des communes de 200 habitants autour d'une ville de 60 000 habitants. Avec les accords locaux, les maires n'ont maintenant plus aucun pouvoir. Lorsqu'il y a une ville et une commune, la ville détient la majorité sur tous les sujets. Est-ce que la solution est de mettre beaucoup moins de compétences dans les métropoles ou les agglomérations ? Car, en mettant trop de compétences, vous videz totalement le pouvoir des maires dans leur ville. Après il reste tout un territoire de difficultés. Là, ce sont les départements qui prennent le relais pour jouer la solidarité sur les territoires. Pourquoi, pour la région Île-de-France, n'arrivons-nous pas à faire comme pour la métropole de Lyon ? Je pose une question de provincial d'un département rural. Les métropoles de Lyon ou d'Aix-Marseille ont fusionné avec tous les départements. Un territoire rural y a été laissé, qui est géré par les conseils départementaux existants. Ma question concerne la façon dont on peut arbitrer tout cela.

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