Notre réflexion doit également s'inscrire dans les territoires et tenir compte de leurs spécificités, tout en analysant en profondeur les effets des décisions prises sur certains secteurs d'activité, comme la culture. Notre analyse territoriale pourra ainsi porter sur le tourisme de montagne, par exemple, en approfondissant les travaux déjà menés par certaines commissions du Sénat. Nous devrons aboutir à des recommandations susceptibles d'accompagner les décisions du pouvoir exécutif lors d'une prochaine pandémie, sans doute inéluctable. On sait que l'un des principaux griefs contre le Gouvernement est l'effet de sidération qu'on a observé, ainsi que la difficulté qu'il a manifestée à inscrire son action dans une stratégie lisible à la fois par l'appareil d'État, y compris dans sa diversité territoriale, et par nos concitoyens. Le recours à l'expertise extérieure doit nous permettre de montrer la valeur ajoutée du Sénat sur un tel travail prospectif. Notre travail durera plusieurs mois, mais nous n'excluons pas, si l'évolution de la crise le requiert, de rédiger un rapport d'étape et de réévaluer le calendrier de nos travaux.