Le secteur culturel me touche particulièrement, et au-delà tout le secteur événementiel. Cela a un impact dans nos territoires - je pense à l'ensemble des sous-traitants. Nous allons devoir réaliser un état des lieux assez rapide, les chiffres arrivent. Les données que nous commençons à recueillir sur le secteur privé sont alarmantes. Le secteur culturel a été le premier à être confiné. Il n'est toujours pas déconfiné puisque les salles sont fermées. Elles n'ont pu bénéficier que d'une toute petite ouverture. Il serait intéressant de mesurer l'effet du « stop and go » sur les petites salles. Les directeurs de grands festivals commencent à mettre la pression pour connaître les choix qui seront opérés. Quel sera l'impact des décisions prises dans les semaines à venir ? Monsieur le président, vous avez parlé d'une mission de prospective : il serait intéressant de voir comment, à partir des modèles qui étaient à l'oeuvre jusqu'à présent, le secteur va pouvoir se relancer. D'autres pistes pourront peut-être aussi être travaillées, qu'il s'agisse du secteur privé ou du secteur subventionné. N'oublions pas non plus les arts visuels et les arts plastiques.