En effet, l'impact est important en recettes. Cependant, les droits à pension représentent un impact sur une durée bien plus longue, sur 25 ans.
C'est une affaire de responsabilité : le salarié ne choisit pas son activité partielle. Nous espérons que l'économie va repartir, les entreprises embaucher et les cotisations revenir et ainsi nous pourrons peut-être commencer à reconstituer nos réserves, selon une jauge à définir.
Au moment de la signature de l'accord, les prévisions que nous avions fait tourner nous laissaient penser que le niveau de 50 % du montant annuel des prestations en réserves nous paraissait justifié et surtout soutenable. Je vous le disais, dans nos discussions entre partenaires sociaux, la question se pose d'un changement de cette jauge pour savoir si les conditions ne sont pas réunies pour pendant un ou deux ans ne pas diriger l'argent vers les réserves mais permettre que l'économie, qui fait fonctionner ce régime contributif, reparte.