Nous avons un problème depuis le début : lors du premier confinement, très strict et d'une durée de huit semaines, le Président de la République a parlé de guerre et d'éradication du virus. La stratégie semblait donc claire. On s'est rendu compte, par la suite, de l'insuffisance de cette stratégie. Du fait de l'absence de vaccins, puis de leur nombre insuffisant ainsi que de l'apparition de variants, on ne parle plus d'éradication, mais d'adaptation, mais sans changer de stratégie. Je note donc ce paradoxe : une fermeture totale des théâtres, des universités et lieux d'activités sportives ou culturelles, alors qu'en parallèle, on continue de travailler et de prendre les transports en commun. Soit on veut éradiquer le virus, et l'on ferme tout ; soit on s'adapte, et les fermetures ne se justifient pas.