Il n’y aura pas non plus de droit à l’enfant. Il n’y en avait pas hier, il n’y en a jamais eu, et il n’y en aura pas demain.
Aujourd’hui, les couples hétérosexuels qui s’engagent dans l’assistance médicale à la procréation ne disposent pas d’un droit à l’enfant, comme l’a rappelé le sénateur Chasseing. Il en ira de même, demain, pour les couples de femmes et pour les femmes non mariées.
La légitimité d’un projet monoparental ou homoparental a déjà été tranchée, comme l’a dit la sénatrice de La Gontrie. La loi de 1966 autorise l’adoption d’un enfant par une personne seule et celle de 2013 élargit la possibilité d’adopter à tous les couples mariés, y compris aux couples de même sexe.
Mesdames, messieurs les sénateurs, l’essentiel pour un enfant, c’est l’affection et l’attention dont on l’entoure, car on lui donne ainsi un sentiment de sécurité matérielle et affective. Dans le rapport de la conférence de consensus commandé par la ministre Laurence Rossignol, le docteur Martin-Blachais avait identifié ce méta-besoin d’où découlent tous les autres. Un enfant se construit dans l’altérité, de sorte que la composition du foyer compte moins que la dynamique familiale. Tous les pédopsychiatres s’accordent sur ce point.
Le 13/11/2021 à 16:47, aristide a dit :
Dans l'altérité sexuelle des parents ?
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