Je ne donnerai pas non plus de leçon de morale, j’apporterai simplement un témoignage.
M. Retailleau l’a rappelé, nous sommes un certain nombre à avoir participé, en tant que conseillers départementaux, à des commissions chargées de délivrer les agréments en vue d’une adoption. En notre âme et conscience, nous avons de nombreuses fois confié un enfant à des femmes seules, et même à des couples de femmes.
Nous ne l’avons pas fait pour satisfaire un désir incommensurable, mais bien parce que l’intérêt de l’enfant était de rejoindre un couple ou d’être élevé par une femme qui le désirait, qui lui apportait la stabilité et l’affection propices à son épanouissement. Je connais de nombreux exemples de ce type.
Je suis moi aussi très rationaliste : pourquoi, alors que la science et la médecine font autant de progrès – je suis aussi médecin –, priver certaines femmes de la possibilité d’avoir un enfant, pour rester fidèle à une manière ancestrale de procréer ?
Il y a plein d’esprits brillants ici, et je ne doute pas que d’autres viendront après nous et que d’autres questions viendront à se poser. Nous n’inscrivons donc pas aujourd’hui dans la loi des dispositions pour les siècles des siècles.
Le 30/03/2021 à 10:37, aristide a dit :
C'est pourquoi le mariage pour tous pourrait être abrogé dans quelques années...
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