Et je dis cela sans volonté aucune de polémiquer. Revaloriser la famille, c’est aussi la regarder sans fard. L’actualité nous rappelle que la famille traditionnelle – je n’aime pas beaucoup ce terme, qui comporte un jugement de valeur auquel je n’adhère pas – peut aussi être le lieu de la brutalité, de la violence, de l’exil pour les enfants. Nos concitoyens nous le disent.
Ce qui compte, comme beaucoup d’entre nous l’ont souligné, c’est l’attention, l’amour, l’éducation, l’autorité que l’on donne aux enfants et pas le lien biologique. Il faut tenir compte de tout cela. Tel est le sens de l’article 1er.
Monsieur le sénateur, selon Boris Cyrulnik, c’est probablement autant l’enfant qui choisit le parent que l’inverse, c’est probablement autant l’enfant qui construit le parent que l’inverse. Ne pas admettre cela, c’est ne pas comprendre non plus comment se construit un enfant et comment se construit une famille au sein de laquelle cet enfant pourra pleinement s’épanouir.
Je suis persuadé que la famille, quel que soit son modèle, quand il y a de l’amour, de l’attention, de la sécurité, est le lieu de l’épanouissement et du développement de l’enfant. Encore une fois, ce sont davantage les dynamiques familiales que la composition de la famille qui importent.
Le 30/03/2021 à 10:56, aristide a dit :
Pas de dynamique sans composition...
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