Je crois que les départements, qui étaient auparavant plutôt défavorables à la recentralisation, y sont désormais globalement favorables. Ce sujet a été abordé par Dominique Bussereau, qu'il faudrait interroger. Je crois que les départements sont ouverts à la différenciation, qui permettrait à chacun de faire ses choix en toute responsabilité. La décision reviendrait au département, ce qui serait une bonne chose. Le président de la Seine-Saint-Denis, par exemple, y est très favorable. Selon lui, faire de la trésorerie n'a pas de sens. Il préfère utiliser ses ressources et ses collaborateurs pour l'insertion et l'accompagnement. Quant à la clause qui permettrait à chaque département de déclencher une aide en fonction du solde entre dépenses et recettes, ils y sont très favorables. Nous y travaillerons ensemble cette année.