Je souhaite d'abord poser une question. Vous êtes revenus sur la crise sanitaire, en indiquant notamment la temporalité des baisses et les différences entre librairies de taille différente.
Avez-vous des chiffres concernant ce que l'on appelle le Click and collect, que je nomme plutôt le « Réserver et emporter » ? Vous l'avez dit vous-même, on s'attendait à quelque chose de grave. Mais la baisse, qui atteint 3 %, est moins importante que ce qui était redouté.
Ensuite, je voudrais revenir sur les aides du CNL. Comment envisagez-vous, de façon structurelle, le soutien au secteur du livre ? Comment le CNL peut-il réorienter une partie des aides pour répondre aux difficultés structurelles du secteur ?
Je souhaite également évoquer le secteur de la traduction, qui constitue un lien vers la diversité. Je pense notamment aux difficultés du salon de Francfort.
Je veux aussi vous interroger sur le secteur de la bande dessinée, souvent évoqué comme très dynamique, mais compliqué en termes de répartition de valeurs.
J'ai aussi à coeur de rappeler tout ce qui a été fait en faveur des librairies, ces « boutiques de l'esprit ». Le secteur, dont la rentabilité est faible, est très fragile. Toutefois, grâce à l'activité partielle, aux prêts garantis par l'État, au fonds de solidarité et au report d'échéances sociales et fiscales, les librairies ont pu bénéficier d'un soutien important. Par ailleurs, je le rappelle, dans le cadre des lois de finances rectificatives et de la loi de finances, 25 millions d'euros, puis 12 millions d'euros ont été affectés aux librairies.
Je pense également au sujet des frais de port, sur lequel Laure Darcos, je le sais, reviendra.