Les commandes internet ont représenté en moyenne 60 % à 70 % du chiffre d'affaires durant le deuxième confinement. Je le rappelle, durant le premier confinement, les librairies ont eu beaucoup moins recours aux expéditions et aux retraits en magasin. En effet, pour des raisons sanitaires, les équipes étaient en activité partielle.
Nous avons entre 3 300 à 3 400 librairies en France. On estime que 2 000 d'entre elles n'ont pas encore de site internet. Toutefois, entre les deux confinements, environ 300 librairies ont créé leur site internet, ce dont nous ne pouvons que nous féliciter.
Pour autant, la gestion des retraits et des expéditions n'est vraiment pas le métier du libraire : il n'y a ni contact humain, ni conseil, ni prescription, ce qui engendre une moindre diversité des achats.
Enfin, durant le confinement du mois de novembre, les librairies ont perdu en moyenne 30 % à 40 % de leur chiffre d'affaires. Pourtant, toutes les équipes, renonçant au bénéfice de l'activité partielle, étaient mobilisées. Elles ont donc sauvé une partie de leur chiffre d'affaires au détriment de leurs marges, qui se sont détériorées.