Faire de la lecture une grande cause nationale, comme l'a dit Vincent Montagne, est nécessaire ; Erik Orsenna ne disait pas mieux lorsque nous l'avons auditionné.
Le Gouvernement a décidé d'un plan d'urgence, qui transite par le CNL, dont la dotation est considérable ; comment jugez-vous le rôle qu'ont joué les collectivités territoriales, communes, intercommunalités, régions, pour aider, dans cette période, la filière professionnelle du livre ?
Ma collègue Sylvie Robert a évoqué les salons ; il est vrai qu'ils sont un outil de promotion, de valorisation, de pédagogie. Je m'interroge malgré tout sur l'évolution de celui de Paris : je note, année après année, la désaffection des grandes régions et de leurs agences. Comment redynamiser les grands salons, où les droits d'installation sont très élevés, pour leur redonner tout leur sens et toute leur valeur ?