Quelques chiffres sur le Salon du livre : 160 000 visiteurs, 3 200 auteurs, 1 000 journalistes accrédités, 1 300 exposants venant de 50 pays invités. C'est le visage culturel de la France et de la francophonie. J'ajoute que les régions y maintiennent leur présence ; elles l'avaient réduite, certes, mais elles sont revenues. Je les invite à faire davantage d'efforts pour donner de la visibilité à leurs auteurs.
Nous avons l'an dernier assumé le remboursement intégral de tous les exposants qui avaient commandé une surface inférieure à 25 mètres carrés, ainsi que de tous les auteurs. Je suis assez déçu que, malgré une discussion avec Franck Riester en avril dernier, l'État n'ait pris en charge que 5 %, et pas davantage, de la valeur économique que représente le Salon du livre ; je ne comprends pas cette décision. Le Salon est un élément important de représentation, toujours inauguré par le Président de la République ou par le Premier ministre. Se tiendra-t-il à la fin du mois de mai ? Je ne le sais pas.
Un mot sur les PGE. Compte tenu des économies de charges réalisées par les éditeurs en 2020, beaucoup de petits éditeurs n'ont pas souscrit de PGE ; il n'existe donc pas de difficulté particulière eu égard au remboursement de ces prêts.
Le livre audio, qui était déjà bien installé dans le paysage en Allemagne, connaît une croissance forte en France. Sa part dans le chiffre d'affaires des éditeurs reste assez faible, mais il s'agit d'un format d'avenir : on pourra désormais écouter un livre tout en faisant autre chose. Un certain nombre de points juridiques restent à fixer, néanmoins, concernant l'adaptation au livre audio de la loi Lang sur le prix unique.