Je précise que la majorité des auteurs de l'écrit fonctionnent en traitements et salaires, alors que les plasticiens, qui ont davantage de charges à déduire, fonctionnent majoritairement en BNC.
J'en remets une couche sur les librairies de proximité : c'est le meilleur moyen d'échapper à l'algorithme. On y entre pour acheter un livre, on en ressort avec un autre, que l'on n'avait pas du tout prévu d'acheter. C'est la même expérience que l'on fait en bibliothèque : la confrontation physique à la présence des livres change totalement la donne. Le libraire a précisément cette fonction : orienter, conseiller et ouvrir l'appétit du lecteur.
Pour ce qui est de l'audiolivre et de la lecture à voix haute, des initiatives existent, comme le concours « Les petits champions de la lecture ». Et on pourrait tout à fait imaginer que les usagers des transports en commun puissent écouter des lectures de livres à voix haute en se munissant de simples écouteurs.