La crise sanitaire frappe durement les établissements de l'enseignement agricole, les empêchant de se faire connaître auprès des jeunes susceptibles de s'inscrire. L'heure n'est guère, en effet, aux salons ni aux forums. Leurs recettes propres baissent et sont menacées. La situation est inquiétante pour beaucoup d'entre eux. Ces établissements sont pourtant des creusets d'innovation pédagogique, d'insertion et de méritocratie républicaine. La discussion budgétaire a été houleuse, le ministère de l'éducation nationale ayant du mal à accepter l'idée que des activités d'enseignement puissent échapper à son périmètre. L'enseignement agricole a été victime de coupes budgétaires et sa pérennité peut être remise en cause. Je soutiens le programme de travail, ambitieux, proposé par notre rapporteure. Nous devons aussi tenir compte de la diversité des missions, des enseignements, des statuts des établissements, et donc de leur organisation, car ils bénéficient d'une plus grande autonomie que dans l'Éducation nationale. Je suis persuadé que nous apprendrons beaucoup en nous déplaçant sur le terrain et découvrirons nombre d'initiatives originales.