Monsieur le sénateur, le thermalisme, comme d’ailleurs tout le secteur du tourisme, est très durement touché par la crise du covid. Ainsi, 110 stations thermales de notre pays ont enregistré une perte d’activité de l’ordre de 70 %.
Vous avez raison, c’est un sujet majeur. Dès le départ, le Gouvernement a fait le choix de considérer le tourisme, donc les stations thermales, comme une priorité nationale.
Le secteur thermal a pu bénéficier à ce titre de l’ensemble des mesures d’accompagnement du tourisme, que le Gouvernement n’a cessé de renforcer : extension de la prise en charge de l’activité partielle aux établissements thermaux exploités sous forme de régies ; élargissement du Fonds de solidarité depuis décembre 2020, permettant l’indemnisation, sans limite d’effectifs, des entreprises ayant perdu 70 % de leur chiffre d’affaires, à hauteur de 20 % en 2019 ; mise en place d’un nouveau dispositif de compensation de 70 % des coûts fixes.
Pour l’avenir, un accompagnement du secteur est prévu sur le long terme, avec une enveloppe spécifique de 300 millions d’euros, dans le cadre du plan de relance tourisme.
Sur proposition du secrétaire d’État chargé du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, le Premier ministre a pris la décision de confier une mission à Jean-Yves Gouttebel, président du conseil départemental du Puy-de-Dôme, afin de faire des propositions structurantes pour soutenir et transformer la filière thermale française.
Vous le voyez, monsieur le sénateur, le Gouvernement est mobilisé au service de ce secteur d’activité, auquel est lancé un défi de résistance à la crise et de relance. Il conviendra d’en faire, demain, de nouveau, un pilier du tourisme, pour que la France retrouve rapidement le premier rang des destinations mondiales en la matière.