Monsieur le président-directeur général, je souhaite vous interpeller sur la problématique de la mise en demeure de la France par la Commission européenne s'agissant du renouvellement ou de la prolongation des concessions hydro-électriques.
Vous avez déjà répondu à bon nombre des questions que je voulais vous poser, je n'y reviendrai donc pas. Vos propos sont de nature à me rassurer. En zone de montagne, par exemple, qu'il s'agisse de l'irrigation, de la pêche, du tourisme, du refroidissement des réacteurs nucléaires ou de la prévention des risques d'inondation, les barrages gérés et exploités par EDF jouent un rôle qui dépasse largement l'aspect énergétique, d'où l'inquiétude bien légitime que l'ouverture à la concurrence suscite chez les élus locaux et les populations.
Suivant cette logique, il serait tout à fait défendable de garder ces concessions dans le giron public, puisqu'elles relèvent davantage de ce secteur que du secteur marchand de services d'intérêt général, qui peuvent relever de la compétence des États membres, conformément au droit communautaire. Voilà encore des arguments pour apporter un peu d'eau à votre moulin...