Vous avez évoqué la nécessité de construire six nouveaux EPR. En juillet dernier, la Cour des comptes a fustigé la dérive des coûts et des délais dans la construction de l'EPR de Flamanville mais aussi la perte de compétences techniques des industriels de la filière. La stratégie internationale d'EDF a été prise à défaut, avec les réacteurs d'Hinkley Point. La Cour indique que les coûts de construction, de production et de démantèlement doivent être pris en compte dans la décision, ou non, de construire de futurs EPR. Comment analysez-vous cette perte de compétitivité de la filière nucléaire ? Les représentants des salariés sont-ils associés à cette analyse ? Je pense ici aux conséquences de la sous-traitance, évoquées par ma collègue Marie-Noëlle Lienemann. Comment allez-vous prendre en compte ces difficultés opérationnelles et financières dans votre projet de planification du mix énergétique à long terme ?