Nous soutenons tous les programmes neufs reposant sur la conception bioclimatique avec les éco-prêts. En matière de normes, l'analyse faite par l'AFD est pertinente et l'enjeu est essentiellement l'adaptation utile à ces territoires.
S'agissant des filières locales, nous avons l'expérience de dispositifs parfois expérimentaux, notamment en Guyane où nous avons été sollicités sur le projet local de béton fibré. Nous sommes prêts à aider des projets qui disposent d'un modèle économique et d'une acceptation sociale. Nous soutenons les entreprises du secteur par des modes d'action divers, mais surtout complémentaires au sein du groupe, le logement étant l'amortisseur social principal.
Les sujets du bâti détruit et de l'étalement urbain doivent être portés de manière collective car ils nécessitent une programmation, voire une politique coercitive, notamment dans le cas de logements très dégradés et insalubres.
Pour lutter contre les dents creuses, nous agissons dans le cadre des programmes « Action coeur de ville » ou « Petites villes de demain » et nous réfléchissons à une action avec les foncières. Il faut également recréer de l'attractivité économique dans les centres historiques pour reconstruire de la ville dans la ville. Ce chantier, nécessairement partenarial, s'inscrit sur le long terme et ces dispositifs ne sont pas applicables dans les collectivités du Pacifique. Nous essayons donc de construire des réponses adaptées à chaque collectivité - j'ai notamment rencontré le maire de Papeete pour aborder ce problème.