Monsieur le sénateur Bilhac, vous me demandez si le Gouvernement partage l’intégralité des préoccupations que vous inspire la situation de nos associations : la réponse est oui, trois fois oui !
Pendant que je vous écoutais, cette phrase de Victor Hugo me revenait en mémoire : « Le moi des grandes âmes tend toujours à se faire collectif. » Dieu sait si nos associations, qu’elles soient composées de bénévoles ou qu’elles soient employeuses, sont au service de notre collectif. De son côté, le Gouvernement dans son ensemble, et collectivement, accompagne les associations. Comment ?
D’abord et avant tout, il leur dédie des mesures génériques. Il s’agit du fonds d’urgence de 30 millions d’euros, que je viens de mentionner, mais aussi d’un appui de 85 millions d’euros venant renforcer les fonds propres de nos associations via la Banque des territoires. Cette action est menée par ma collègue Sarah El Haïry. S’y ajoute une autre initiative, que vous connaissez également : le renforcement du fonds pour le développement de la vie associative (FDVA), dont la dernière loi de finances a renforcé les crédits de 5 millions d’euros. Quant au dispositif local d’accompagnement (DLA), outil précieux pour nos associations, il est augmenté de 30 %.
Le Gouvernement tout entier mène aussi un travail de communication pour que les associations connaissent ces dispositifs et, ce faisant, qu’elles y aient recours.
Il déploie également une aide sectorielle en faveur du monde associatif : je pense bien entendu aux 60 millions d’euros consacrés aux associations culturelles organisatrices de festivals ou dédiées au théâtre, que Roselyne Bachelot défend avec cœur et engagement. Je songe aussi à la hausse des crédits du fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation populaire (Fonjep), à hauteur de 15 millions d’euros, pour les associations de soutien à la jeunesse. Je pense également au sport, qui bénéficie d’un fonds territorial de solidarité de 15 millions d’euros, somme qui vient s’ajouter aux 120 millions d’euros que le plan de relance dédie au sport.
Monsieur le sénateur, nous devons combattre le non-recours et, une nouvelle fois, nous n’y parviendrons qu’ensemble. Il est indispensable que nous portions ensemble ces mesures dans les territoires. Pour vous convaincre, s’il le fallait encore, de l’investissement total du Gouvernement au service des associations, je vous informe que ma collègue Sarah El Haïry et moi-même aurons très prochainement l’occasion de recevoir, aux côtés du Premier ministre, les représentants de l’univers associatif. §Nous allons les écouter ; surtout, nous allons continuer à les accompagner et, s’il le faut, faire encore davantage !