De plus, je m’inscris dans la droite ligne de M. le Premier ministre : les propos de Mme la Défenseure des droits lui appartiennent – nous avons d’ailleurs constaté qu’elle les avait quelque peu corrigés – et il est évident que le ministère de l’intérieur ne mettra pas en place une telle expérimentation.
Il est évident que les contrôles d’identité sont nécessaires. S’il y a des abus, il faut évidemment pouvoir les sanctionner. Je tiens toutefois à rappeler les chiffres. Chaque année, 5 millions d’opérations de police et de gendarmerie sont menées par des femmes et des hommes courageux, qui risquent leur vie tous les jours – vous les connaissez comme je les connais. Or 99, 7 % de ces opérations se passent bien : elles ne donnent lieu à aucun signalement.
C’est bien connaître le travail de la police que de le souligner. C’est mal connaître le travail des forces de l’ordre que de ne pas voir que les contrôles d’identité sont toujours menés sous l’autorité, soit du procureur de la République et donc du pouvoir judiciaire, soit d’un officier de police judiciaire, soit de policiers, lorsqu’ils constatent qu’un crime ou un délit a été commis à proximité.
Faisons confiance à nos forces de l’ordre. C’est le cas des parlementaires, représentants de la Nation ; c’est le cas du ministre de l’intérieur, vous le savez ; c’est le cas du Gouvernement tout entier ; c’est le cas du Président de la République et c’est le cas de l’immense majorité des Français. Nos concitoyens n’attendent qu’une seule chose, que notre pays tout entier soit une zone de droit, …