Oui, j'ai pu discuter avec la ministre. La France accorde beaucoup d'importance au couple franco-allemand, mais je ne sais pas si le couple perdure puisque nous sommes désormais trois et que l'Espagne a la volonté d'être un partenaire au même niveau que l'Allemagne. A chaque fois que, dans une négociation, je donne un à l'Allemagne, je dois accorder la même chose à l'Espagne : je donne donc deux et garde un. Il n'existe pas de grand projet industriel et technologique dans le monde où le responsable du développement de tout le système, maître d'oeuvre, se voit imposer les sous-traitants et un arbitre avec trois Etats. Je ne veux pas engager ma société dans un tel processus. Nous tenons nos engagements et je ne peux pas prendre d'engagement que je ne saurais pas tenir.