Alors que le groupe Dassault a accepté de réduire sa part globale dans le projet SCAF, par souci d'égalité avec ses partenaires allemands et espagnols, au prix de négociations difficiles, alors qu'il a été affirmé qu'une fusion entre le SCAF et le projet concurrent Tempest développé par la Grande-Bretagne, l'Italie et la Suède n'était pas d'actualité, une tribune a été publiée lundi par le groupe de réflexion Mars, qui réunit des experts de la défense, et appelle le gouvernement à ne pas persévérer dans l'erreur en voulant à tout prix faire aboutir le projet SCAF. La pression politique s'accentue et le Président de la République française veut faire de la coopération avec l'Allemagne un des piliers de la politique européenne de défense, avec une véritable volonté politique de la France et de l'Allemagne de conduire ce projet. Quelle méthodologie et quelle coopération pour pouvoir conduire cette autonomie stratégique de la France et de l'Europe ?