Le donnant-donnant constitue vraiment la bonne méthode. Airbus affirmera devant nous que Dassault est le leader, mais en me coupant tous les leviers. Cette attitude est critiquable. Je pense que la France soutient notre démarche. Nous avons formulé toutes les propositions possibles jusque fin 2020, avec des positions tout à fait acceptables, mais les Allemands considèrent que la position française ne l'est pas et les Espagnols se sont immédiatement ralliés à cette position. Le blocage vient de là : les Allemands refusent la proposition française d'assurer le leadership, compte tenu de l'accord politique initial et des équilibres sur d'autres sujets. Il me semble qu'un combat politique doit être mené.
Nous sommes peut-être déjà engagés dans la campagne électorale en Allemagne. Les partis élaborent un programme électoral et même un programme de gouvernement dans le cadre d'éventuelles coalitions, avec un exécutif qui changera, quoi qu'il en soit.