Nous avons une très bonne relation avec Airbus par ailleurs. Nous nous parlons beaucoup avec Guillaume Faury puisque l'impact de la crise sur l'aéronautique française et européenne est important. Je ne crois pas qu'il y ait la volonté que vous évoquez : l'équilibre défense/civil rend nos sociétés duales plus fortes que les sociétés exclusivement en défense ou en civil. Nous travaillons pour nous assurer que le tissu industriel français ne s'effondre pas, avec les 500 sous-traitants de l'aéronautique. La construction d'un Rafale alimente effectivement la sous-traitance française. Nous parlons des études et du développement, mais il faudra aussi parler de fabrication, dans la coopération : des pans entiers risquent d'être enlevés et des usines fermeront ; des PME fermeront à cause du partage. Les quantités seront peut-être plus importantes, si nous concevons un avion de qualité et parvenons à exporter. L'emploi en France, dans les domaines de l'aéronautique et de la défense, est important, surtout dans les territoires.