Votre proposition n'arrive-t-elle pas trop tard ? J'ai en effet l'impression que l'affaire est très bien partie pour Veolia, même s'il existe une opposition - du moins officielle - du Gouvernement. Je ne vois pas comment s'y opposer, faute d'outils juridiques. On ne peut que retarder les choses.
Par ailleurs, j'ai bien compris que vous n'étiez pas un fonds d'investissement, mais une société de gestion. C'est un peu comme technicien de surface et balayeur : on n'utilise pas les mêmes mots, mais la paye demeure identique !
Nous avons entendu Veolia et Meridiam avant de vous entendre. Tous les discours sont les mêmes. On nous parle de préserver l'emploi, de projet industriel, mais dès qu'on cherche à entrer dans le détail sur les investissements concrets ou la R&D, on « patauge » un peu !
Vous êtes en outre associés à GIP, fonds de gestion américain qui n'est pas une entreprise philanthropique. Quelle est concrètement la différence entre l'offre de Veolia, celle de Meridiam et la vôtre ? Vous aurez compris que je suis plutôt favorable à une gestion publique. Si on laisse au privé la gestion de l'eau, de l'assainissement et des déchets, on court à la catastrophe !