Nous serions très heureux de la nomination d'un médiateur. Quand la situation devient aussi difficile, cela peut être extrêmement positif.
Quant aux investissements sur le temps long, on a répondu à plusieurs reprises que l'on pouvait envisager un investissement sur une durée comprise entre 15 et 25 ans sans aucun problème.
S'agissant des investissements, deux ou trois chiffres concernant le groupe Ardian : les investissements cumulés que nous avons réalisés sur toute la période de détention de nos entreprises sont de l'ordre de 30 % de la valeur d'acquisition initiale de l'entreprise. Nous avons investi plus de 16 milliards d'euros dans toutes les sociétés du périmètre d'Ardian Infrastructure depuis 2010. Ce sont des chiffres considérables.
On a observé une accélération du rythme d'investissement dans les portefeuilles des actifs que nous avons acquis par rapport à la période de détention préalable par des acteurs industriels. Il ne faut donc pas croire que les financiers n'investissent pas, au contraire. Les financiers disposent de capacités de financement extrêmement importantes aujourd'hui, en particulier dans le secteur du non-coté. Tous ces investissements sont aisément finançables par les sommes que nous levons auprès de tous les investisseurs. On peut donc être rassuré.
Concernant la question de la gestion publique, j'ai commencé ma carrière en travaillant dans trois groupes d'assurance nationalisés, le GAN, les AGF et l'UAP. Je suis très à l'aise avec la gestion publique, en laquelle j'ai toute confiance. Je n'argumenterai donc pas sur ce sujet. J'ai connu des gestions publiques ou privées très bien faites, mais également des gestions publiques ou privées très mal faites. Mon credo, vous le savez, porte beaucoup plus sur les équipes de gestion en charge des entreprises, quelles qu'elles soient.