En matière de lisibilité, force est de constater qu'il ne reste plus grand-chose des efforts qui avaient été engagés : l'extrait standard des tarifs ne figure plus dans de nombreuses brochures.
S'agissant du risque cyber, la Banque de France s'est dotée d'un plan d'action, mais, aujourd'hui, seul un consommateur sur deux bénéficie d'un dispositif d'authentification renforcée.
S'agissant de l'accès aux espèces, il faut s'intéresser à la tarification des retraits déplacés. Quant aux points de retrait privatifs, ils sont, en effet, une piste intéressante pour les usagers, notamment dans les territoires ruraux.
Les frais sur les successions, très variables, sont opaques. Il y a sans doute matière à mieux les encadrer.
La concurrence de nouveaux acteurs est tout à fait bénéfique pour les consommateurs : elle élargit leur choix pour des services parfois de niche, mais dont la tarification est très opaque - je pense aux transferts d'argent internationaux.
Enfin, il est fâcheux que, en matière de plafonnement des frais d'incident bancaire, certains critères soient laissés à la main des banques, notamment celui du revenu, parfois extrêmement restrictif : dans certains établissements, le seuil de fragilité est fixé à 1 100 euros mensuels, ce qui exclut nombre de clients du bénéfice du plafonnement.