Le premier sous-gouverneur de la Banque de France pourra peut-être nous indiquer quel est, selon lui, l'avenir de la banque universelle. J'ai, pour ma part, l'impression que son temps est compté. Une partie du secteur a été réglementée en 2013 à l'occasion de la loi de séparation et de régulation des activités bancaires. Il reste les hedge funds ou fonds de gestion alternative, toujours peu contrôlés. La politique accommodante de la BCE a favorisé un phénomène de surliquidité, facilitant le refinancement des établissements bancaires et la possibilité pour eux d'investir dans le secteur non-réglementé. Un risque de spéculation avec les dépôts des particuliers n'est-il pas à craindre ? Il convient sans doute de mieux séparer les secteurs à l'image de ce qu'ont réalisé les autorités américaines.