Vous trouverez des chiffres détaillés dans nos prévisions financières. Il est difficile de définir ce qu'est la dette « covid » car, au-delà du coût de l'activité partielle et des mesures prises pour faire face à la crise sanitaire, une partie du déficit s'explique par la dégradation de la conjoncture, qui est liée à l'épidémie.
L'écart par rapport à nos prévisions antérieures devrait atteindre 39 milliards d'euros pour la période 2020-2022.
La question de l'intégration dans le PLFSS ne relève pas de notre compétence de techniciens mais constitue également un choix politique.
Une partie de la dette de l'Unédic est garantie par l'État et une part importante de nos ressources provient de la CSG. Les partenaires sociaux sont donc conscients de la nécessité de rendre compte de leur gestion.
Actuellement, il appartient aux partenaires sociaux de définir les règles de l'assurance chômage, dans le respect d'une lettre de cadrage fixée par le Gouvernement. Faire intervenir le Parlement supposerait de définir un nouveau cadre de gouvernance.