Personne ne sait comment les entreprises vont réagir à la reprise de la croissance et quelle sera l'ampleur de la montée du chômage ; on peut néanmoins s'attendre à une hausse importante dans les années à venir. Dans cette perspective, l'Unédic a-t-elle les reins assez solide pour faire face ? L'inflation repart et notre dette repose en grande partie sur des financements extérieurs ; cela n'est-il pas inquiétant ?
Une motivation de la réforme de l'indemnisation du chômage est de faire en sorte que les demandeurs d'emploi soient incités à retourner plus vite au travail. Y a-t-il des chiffres qui démontrent que certaines personnes restent volontairement au chômage ?
Vous avez dit que pour rembourser la dette, la hausse des cotisations n'était pas une option. Mon avis personnel est qu'il n'est pas question d'envisager une baisse de l'indemnisation : je trouverais incroyable que l'on fasse financer le coût de la crise par des personnes qui vont perdre leur emploi et auront du mal à en retrouver à cause de la covid-19.