Jusqu'à présent, la Chine courtisait Aung San Suu Kyi, qui s'était rendu à Pékin en 2017 pour annoncer la participation de son pays au programme chinois des nouvelles routes de la soie. Bien que se présentant comme un pays allié, la Chine arme et instrumentalise à son profit plusieurs guérillas ethniques en lutte contre l'armée birmane, position qui lui permet de se présenter comme un interlocuteur primordial dans le cadre du processus de paix. Notons cependant que le général commandant en chef putschiste Min Aung Hlaing s'inquiète de la présence chinoise en Birmanie.
Quel est le sentiment de l'actuel pouvoir birman à l'égard de la Chine et quelles pourraient être leurs relations à venir ?