Monsieur le ministre, dans votre réponse à Jérôme Durain, vous tentez d’opposer les élus vertueux, qui seraient favorables aux politiques de sécurité, et les autres, qui ne feraient pas ce choix et s’en désintéresseraient.
Sur la question des moyens, soyons réalistes. On en a souvent parlé ici, en particulier à l’occasion de l’examen des projets de loi de finances : les marges de manœuvre des collectivités sont particulièrement restreintes aujourd’hui, et le dernier avatar qu’est la suppression de la taxe d’habitation ne va pas nous aider, particulièrement dans ce domaine. Surtout, nous n’avons pas la même conception de l’exercice de la sécurité à l’échelle locale.