Dans son rapport de mars 2020, la Cour des comptes indique que la fermeture de Fessenheim se caractérise par un processus de décision chaotique.
De fait, cette fermeture est une triple faute.
C’est tout d’abord une faute écologique et l’amorce d’un écocide. Les deux réacteurs de Fessenheim représentaient une production de 1, 8 gigawatt. Avec la centrale de Fessenheim, RTE n’aurait pas été obligé de tirer la sonnette d’alarme cet hiver : nous n’aurions pas eu de tensions sur les réseaux. Avec Fessenheim, nous n’aurions pas dû avoir recours de manière accrue à la centrale à charbon de Saint-Avold et aux importations de gaz de nos voisins, mesures dont l’impact direct a été une émission supplémentaire d’environ 10 millions de tonnes de CO2.