Monsieur le secrétaire d’État, je suis désolé de vous dire que je considère que les mesures que vous proposez ne sont pas suffisantes.
Vos propos me rappellent malheureusement ceux de Roselyne Bachelot, qui, en 2009, alors qu’elle était ministre de la santé, vantait ici les mesures de la loi qu’elle défendait et nous disait : « Vous verrez, dans dix ans, il n’y aura plus de problèmes. » Or, dix ans plus tard, la situation n’a fait que s’aggraver. Je crains que, dans dix ans, on ne fasse le même constat si, d’ici là, aucun gouvernement n’a enfin le courage de mettre en place les mesures nécessaires.
Au sein de cette assemblée, nous n’avons jamais demandé de coercition, nous demandons de la régulation. Si nous sommes attachés à la liberté d’installation des médecins, nous considérons également que toute liberté doit être régulée, y compris celle-là, car nous plaçons l’intérêt général au-dessus de tout. Il serait temps de le prendre en considération !