Monsieur le sénateur André Guiol, le ministre chargé des transports Jean-Baptiste Djebbari et moi-même avons récemment présenté notre stratégie maritime à l’horizon 2050, notamment pour les ports.
Vous avez raison de souligner que la crise liée au covid et les désordres qu’elle a engendrés à l’échelon mondial ont renforcé le besoin de fixer un cap clair avec l’ensemble des acteurs portuaires français. Notre ambition est que la France soit le premier port d’Europe en 2030. Nous serons capables d’atteindre cet objectif si nous y consacrons les investissements suffisants et si nous parvenons à créer une dynamique par façade, mais aussi, plus globalement, entre les grands ports et l’ensemble des ports décentralisés.
Cette stratégie repose sur la volonté de créer une dynamique afin d’atteindre des objectifs ambitieux, tels que celui de porter à 80 % la part de marché de fret conteneurisé à destination ou en provenance de la France en 2050.
Au-delà de ces ambitions fortes, il faut que nous parvenions à donner du sens et de la cohérence à l’ensemble de nos actions. Jean-Baptiste Djebbari et moi-même avons ouvert un véritable chantier, et nous allons poursuivre ce travail.
Le ministère de la mer n’est pas seulement chargé des ports, des armateurs et des bateaux, mais bien d’un ensemble unifié. Comment faire en sorte que la France soit demain une vraie puissance maritime ? Le nombre de navires naviguant sous pavillon français nous place en vingt et unième position au niveau mondial. Comment changer cette situation ? Comment améliorer notre positionnement européen ? Comment répondre au besoin de développement touristique des littoraux ?
Le ministère de la mer est aussi le ministère de la planification, des usages et des usagers. C’est le ministère qui soutient l’ensemble de la dynamique économique et qui œuvre pour que notre pays devienne une vraie puissance.