Madame la sénatrice Céline Brulin, vous soulignez qu’aucune aide spécifique n’a été débloquée en faveur des opérateurs de liaisons trans-Manche. Vous êtes toutefois obligée de reconnaître que les différents dispositifs mis en place par le Gouvernement, notamment le net wage, ont permis d’accompagner l’ensemble des compagnies de ferries.
Permettez-moi de corriger un point relatif au net wage. J’ai indiqué tout à l’heure que le décret devrait être prêt pour le 30 mars, qu’il serait ensuite publié et que cette aide serait mise en place en juillet. Or le rendez-vous est bien, non pas en juillet, mais en mai. Autrement dit, nous y sommes…
Si aucune mesure spécifique n’a été mise en place, toutes ces mesures globales ont permis malgré tout de passer ce moment difficile qui, certes, se poursuit, mais du fait cette fois de la crise sanitaire. Ces mesures de soutien ont permis d’éviter tout licenciement. Telle était la priorité du Gouvernement, et nous avons atteint notre objectif. Je souhaite que nous poursuivions l’accompagnement des entreprises afin de garantir l’emploi maritime.
Vous m’avez également interrogée sur l’EES, c’est-à-dire le système des entrées/sorties qui a été instauré par l’Europe en 2017. Le Royaume-Uni étant désormais un pays tiers, ce système doit être mis en place à nos frontières avec ce pays. La France compte 33 points de passage aux frontières maritimes où ce document sera exigé. Ce nouveau contexte nous impose de réaliser des aménagements et des investissements complémentaires pour assurer une fluidification du passage. Un système de pré-enregistrement sera également mis en place. Il est actuellement encore à l’étude, mais sera annoncé sous peu.
Nous disposons encore d’un peu de temps, puisque l’entrée en vigueur de cette attestation n’interviendra qu’en mai 2022, mais nous y travaillons d’ores et déjà avec l’ensemble des territoires qui seront concernés.