Monsieur le député Jean-François Rapin, vous avez raison de souligner que la France dans sa globalité, le Gouvernement, mais aussi les collectivités et l’ensemble des acteurs économiques ont anticipé le Brexit. Ces acteurs, et plus largement les Français, ceux qui vivent au bord de la mer comme ceux du monde rural – mon collègue Joël Giraud l’a rappelé tout à l’heure – ont cette capacité de résilience qui nous permet de nous adapter à des situations très difficiles. En revanche, nous n’avions pas anticipé la crise sanitaire qui nous a frappés et qui a sensiblement compliqué les choses.
Les investissements ont effectivement été importants. J’aurai l’occasion de rappeler ultérieurement les montants investis pour chaque territoire et chaque port. Nous ne pouvons que nous féliciter de ces investissements substantiels déjà réalisés et de ceux qui sont à venir car, comme vous le savez, nous avons encore du travail à faire.
La réserve d’ajustement a vocation à compenser les dépenses engagées par les collectivités, les entreprises et l’État. Des débats sont en cours à l’échelon européen. Ils ne sont complètement satisfaisants ni sur le volume, ni sur les répartitions entre pays, ni en termes d’aménagement portuaire ou de pêche. Nous devons continuer à argumenter, à expliquer et à monter nos dossiers pour obtenir des réponses à la hauteur de ce que vous attendez.