Monsieur le sénateur Michel Dagbert, 500 agents supplémentaires sont désormais dédiés au contrôle, dont 270 douaniers et 230 vétérinaires.
Chacun ici a pu constater que la France s’était largement préparée, bien avant d’autres pays, à faire face à tous les aspects du Brexit, notamment ceux qui concernent le trafic trans-Manche. Des exercices ont été effectués régulièrement dans les territoires concernés. Depuis 2019, l’État, les collectivités et les entreprises se sont donné les moyens d’être prêts.
Nous avons effectivement besoin de créer une « frontière intelligente » de la douane reposant sur un système d’information qui permettra d’éviter les engorgements. Des travaux sont en cours.
Le Brexit a été préparé en amont et ses conséquences ont été bien ciblées, de sorte que nous pouvons y apporter des réponses au fur et à mesure. Des opportunités s’ouvrent aussi, comme avec l’Irlande, que nous devons saisir.
L’État entend accompagner les ports dans le développement de nouvelles stratégies en lien avec le fret ferroviaire, dont vous avez parlé, ou l’intermodalité entre le rail et le fluvial qui concerne surtout les ports de la côte d’Opale.
Nous devons être au rendez-vous de la compétitivité. Le Fontenoy du Maritime nous y aidera, ainsi que tous les investissements que nous ferons pour accélérer la transition écologique. Ces objectifs doivent rester au cœur de notre action, qu’il s’agisse d’infrastructures ou de simplification des procédures.
Le réseau fluvial permet de pénétrer au centre des agglomérations traversées par des voies d’eau, ce qui favorise aussi une logistique urbaine massifiée. En consacrant près de 25 millions d’euros à la transition des flottes, grâce aux aides de l’État, de l’Ademe, mais aussi des régions, nous devrions être efficaces dans ce secteur.
Le plan de relance prévoit également 175 millions d’euros pour rafraîchir les infrastructures fluviales. Enfin, la stratégie nationale portuaire vise à accroître de 30 % la part des modes de transport massifié, ferroviaire et fluvial, dans les pré et post acheminements portuaires.
Nous préparons donc l’avenir. Le Premier ministre a annoncé un volet de soutien pérenne en faveur de la compétitivité et du fret ferroviaire, à hauteur de 170 millions d’euros par an. Le plan de relance garantira la stabilité du programme opérationnel pour le fret grâce à une enveloppe de 250 millions d’euros.