Ma question s’adressait à M. le ministre de l’intérieur, visiblement représenté aujourd’hui par Mme la ministre déléguée chargée de la citoyenneté. Elle porte sur la continuité de notre vie démocratique.
Il y a un an, jour pour jour, la France entrait de nouveau dans l’état d’urgence. La soudaineté du premier confinement a pleinement justifié les difficultés d’organisation des élections municipales.
Toutefois, un état d’urgence vise, par définition, à répondre aux urgences. Il ne doit pas affecter de façon déraisonnable des rendez-vous démocratiques planifiés de longue date.
La loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique prévoit une clause de revoyure au 1er avril, après avis du conseil scientifique.
Néanmoins, ne nous y trompons pas : le conseil scientifique rendra un avis qui sera fonction des moyens et des innovations mis en œuvre pour permettre le bon déroulement de ces élections.
Ma question est simple, madame la ministre : quelles propositions d’organisation de notre vie démocratique pouvez-vous mettre en avant pour faciliter une réponse positive du conseil scientifique à la tenue de ce temps fort de notre démocratie ?