Madame la sénatrice, permettez-moi de ne pas vous rejoindre dans vos propos ; je ne puis vous laisser parler de gâchis.
En cette période d’intensification de notre politique vaccinale, nous devons envoyer des signaux de confiance à nos concitoyens ; nous sommes à un moment clé, puisque la vaccination constitue, vous le savez, le cœur de la bataille contre le covid-19, comme le Président de la République l’indiquait encore, voilà quelques jours.
À ce stade, quelque 8, 6 millions de doses ont été injectées à nos concitoyens, soit une couverture de plus de 10 % de la population âgée de plus de 18 ans.
C’est vrai, l’enjeu, et même la priorité, c’est de ne laisser aucune dose dormir dans les réfrigérateurs. Mais, sachez-le, madame la sénatrice, en moyenne, le taux d’utilisation des vaccins atteint 80 %, et même 90 % pour le vaccin Pfizer, le plus important quantitativement ; nous sommes donc quasiment en flux tendus.
Vous le savez, notre campagne vaccinale dépend beaucoup de la livraison de doses de vaccin à notre pays, et celle-ci va s’accentuer à la fin du mois de mars, avec la fourniture de 10 millions de doses de vaccin Pfizer et de 1, 5 million de doses de vaccin Moderna, ainsi que de près de 500 000 doses du vaccin Janssen, qui nous seront livrées à compter du mois d’avril.
Pour optimiser cette stratégie vaccinale, nous allons, d’une part, permettre la montée en charge des centres de vaccination déjà existants, afin qu’ils puissent atteindre 1 000 à 2 000 vaccinations par jour, et, d’autre part, créer les trente-cinq « vaccinodromes » que j’évoquais précédemment, avec la mobilisation de l’ensemble des professionnels de santé et de l’armée.
En outre, il existe déjà dans les territoires, en lien avec les élus locaux – même à Prades, si j’ai bien compris –, …