Monsieur le sénateur Blanc, j’ai déjà répondu à votre question en répondant à Mme Belrhiti.
Vous qualifiez l’État de « magasin de farces et attrapes ». J’ai trop de considération pour les agents mobilisés face à la crise pour partager et laisser passer de tels propos.
Vous contestez le rôle et l’utilité des sous-préfets à la relance. Je persiste à dire que ceux-ci sont utiles et que les maires, y compris dans un département comme le vôtre, sont assez heureux de s’appuyer sur leur expertise.
Enfin, vous avez mis en cause, parmi d’autres cadres d’emploi, le contrôle général économique et financier de l’État. Cela signifie que vous avez mis en cause les fonctionnaires chargés de veiller au respect des orientations de l’État au sein des conseils d’administration des entreprises au capital desquelles celui-ci participe, ainsi que l’un des corps d’audit de la fonction publique de l’État et du ministère de l’économie et des finances.
Pour être honnête, je ne suis pas sûr qu’il soit particulièrement responsable d’incriminer le travail de celles et ceux qui défendent au quotidien les intérêts de l’État.